Les recommandations du sommet Equinox Summit: Learning 2030

Rarement je reprends l’intégralité d’un article pour le diffuser sur mon propre blogue, mais étant très impliqué dans des comités de réflexion de la FEEP au sujet de l’école de demain, je n’ai pu m’empêcher de reprendre ici quelques recommandations de l’Equinox Summit. Ces pistes de réflexion rejoignent plusieurs éléments qui nourrissent actuellement nos échanges. Une école qui fait autrement, mais surtout qui aborde différemment  le modèle d’apprentissage et éducatif actuel.

Merci à Jessika Valence, directrice des services pédagogiques du Pensionnat Saint-Nom-de -Marie de m’avoir mis sur la piste de ce sommet !

Sébastien Stasse

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Waterloo Global Science Initiative (WGSI)

WATERLOO, ON, le 3 oct. 2013 /CNW/ – Oubliez les notes et les examens, et ne vous inquiétez pas si les enfants d’une classe ne sont pas tous du même âge. Voilà ce que recommande un groupe de chefs de file internationaux du secteur de l’éducation dans le cadre d’un modèle d’apprentissage radicalement nouveau publié aujourd’hui.

Les recommandations radicales du sommet Equinox Summit: Learning 2030 (un produit de Waterloo Global Science Initiative) proposent également d’éliminer des classes, de la 9e à la 12e année, pour les remplacer par des groupes d’élèves répartis selon leurs capacités et leurs domaines d’étude.

«  Nous estimons que l’idéal est un groupe de 30 élèves de même niveau, un enseignant et quatre murs. Mais qu’arriverait-il si nous éliminions ce modèle? », déclare un participant du sommet, Greg Butler, fondateur de Collaborative Impact et ancien directeur principal des partenariats stratégiques mondiaux en éducation pour Microsoft.

« Le modèle actuel des niveaux scolaires et de l’âge comporte des lacunes. Nous devons faire progresser les élèves du niveau secondaire, non pas selon leur âge, mais plutôt selon l’étape à laquelle ils se trouvent. »

Le Learning 2030 Communiqué renferme les recommandations détaillées des participants au sommet. Ces recommandations portent sur divers domaines, allant de l’utilisation de nouvelles technologies en classe et de méthodes permettant d’améliorer la participation des élèves, à la formation des enseignants et aux avantages d’une autonomie de l’école à l’échelle locale.

« De telles idées se concrétisent déjà avec succès dans certaines écoles novatrices, partout dans le monde », explique une participante au sommet, Jennifer Groff, chercheuse diplômée du MIT et vice-présidente, Développement de l’apprentissage et des programmes, Learning Games Network. « Nous avons apporté des modifications pendant des décennies et nous avons toujours le même système. Si vous souhaitez obtenir des résultats différents, vous devez repenser tous les éléments du système et les restructurer ensemble. »

Les participants au sommetLearning 2030’s 33 représentent près d’une dizaine de pays, notamment le Royaume-Uni, l’Australie, Singapour, la Finlande, le Qatar, plusieurs nations africaines, les États-Unis et le Canada.

« De nous jours, les élèves dégagent une énergie très négative en ce qui concerne leurs études secondaires », révèle un participant au sommet, Zainab Ramahi, étudiant de premier cycle en intégration des connaissances, un programme interdisciplinaire unique à l’Université de Waterloo. « Le monde a besoin d’élèves passionnés et emballés par l’école. »

LeLearning 2030 Communiqué, la vidéo des séances plénières du sommet et le résumé des réunions tenues à huis clos qui ont donné lieu au Communiqué, sont disponibles à l’adresse http://wgsi.org/video (en anglais). Un plan directeur plus détaillé de Learning 2030 sera diffusé au cours l’année prochaine.

Waterloo Global Science Initiative

Waterloo Global Science Initiative (WGSI) est un partenariat à but non lucratif entre le l’Institut Périmètre de physique théorique et l’Université de Waterloo, une association qui, par le passé, a donné lieu à la création du programme exceptionnel de maîtrisePerimeter Scholars International et à l’institut novateur Institute for Quantum Computing de l’Université de Waterloo.  WGSI a pour mandat de promouvoir le dialogue sur des enjeux mondiaux complexes et de catalyser la réflexion à long terme nécessaire à la progression des idées, des possibilités et des stratégies pour un avenir sûr et durable, et ce, par l’intermédiaire d’initiatives comme celles liées à la série des sommets Equinox (Equinox Summit Series), aux plans directeurs Equinox (Equinox Blueprints) et aux activités d’impact (Impact Activities). Pour en savoir plus, veuillez consulter le site wgsi.org

SOURCE Waterloo Global Science Initiative (WGSI)

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Les enfants sont-ils vraiment la priorité de notre système éducatif ?

La FEEP a mis en branle un chantier fort intéressant sur l’École de demain. Des acteurs du milieu de l’enseignement privé du Québec se sont donné le mandat de produire une série de pistes d’action d’ici juin 2014. Cette réflexion touche tous les aspects de l’école : les élèves, les enseignants, les gestionnaires et l’organisation scolaire. Au terme de quelques rencontres et devant quelques réserves soulevées lors des premières discussions avec différents intervenants, je me demande aujourd’hui si notre système scolaire est bien au service des élèves ?

La mission de l’école

Mais quelle est donc la mission de l’école ?   Au Québec, le programme de formation définit cette mission dans ces mots :

[…] Dans l’énoncé de politique ministériel, la mission de l’école s’articule autour de trois axes : instruire, socialiser et qualifier. [… l’élève…].

PFEQ – p. 3

Est-ce qu’il va de soi que l’élève doit être au centre non seulement du système éducatif, mais au centre de l’institution elle-même ?  Est-ce que les décisions politiques et administratives sont réellement prises d’abord en fonction du meilleur intérêt de l’élève ? Quelques éléments me portent à croire que notre système éducatif repose sur d’autres bases et voici, sans tomber dans la démagogie, quelques exemples.

 Quelques interrogations

Je souhaite commencer par aborder la délicate question du transport scolaire souvent responsable de l’établissement des horaires des institutions, comme on a pu le voir dernièrement. Mais je souhaite pousser la réflexion un peu plus loin en me demandant à quel moment de la journée les enfants sont le plus susceptibles de réaliser des apprentissages ? Y aurait-il un avantage, à faire commencer les élèves du secondaire plus tard compte tenu de leur passage à l’adolescence ? Quelle serait la durée optimale d’une journée de classe pour des élèves du primaire et du secondaire ? À quel moment les cours de mathématique ou de français doivent-ils être placés pour favoriser le plus les apprentissages ? Est-ce que nous nous basons sur des recherches sur le sujet pour confectionner les horaires des enfants ?

Un autre élément qui me questionne, c’est l’attribution des tâches en fonction de l’ancienneté des enseignants. Est-ce toujours dans le meilleur intérêt des enfants que les enseignants les moins expérimentés enseignent dans les milieux nécessitant parfois des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignés lors de la formation initiale, mais qui se développent avec l’expérience. Est-ce que les tâches des enseignants pourraient être rémunérées en fonction de l’expertise qu’elles nécessitent ? Est-ce que l’expertise et l’expérience particulière des enseignants pourraient être mieux valorisées de façon à ce que les ressources soient attribuées de façon à mieux répondre aux besoins des milieux et à la réussite des enfants ?

Les examens de fin d’année sont aussi un exemple intéressant. Est-il encore utile de procéder à des examens de fin d’année dans une approche de développement de compétences ? Est-il dans l’intérêt des élèves de les convier à deux examens par jour pendant 3 jours ? Ne serait-il pas préférable d’échelonner ces examens sur 6 jours ? Si ces examens ne visent pas la certification ou ne mènent pas à une sanction quant à l’acquisition des compétences, pourquoi ont-elles lieu en fin d’année ?

Lors de l’implantation de programme d’un appareil mobile par élève (tablette ou portable) la majorité des institutions vont choisir une approche graduelle. On commence avec les élèves d’un certain niveau. Donc l’ensemble de l’institution se mobilise autour de ce projet visant un niveau. Les enseignants de ce niveau seront formés, avec de la chance une année avant le déploiement auprès des élèves, puis recevront ensuite leurs premiers élèves avec leurs appareils. Une année un peu inconfortable pour tous, enseignants et élèves pour s’adapter à ce nouvel outil et aux possibilités qu’il offre. On dira aux enseignants d’y aller par « petits pas » pour la première année … Pendant cette année, les enseignants du niveau suivant seront sans doute accompagnés afin d’être prêts l’année suivante pour recevoir ces élèves et vivre à leur tour leur première année avec un appareil mobile. Ce modèle en est-il vraiment pensé pour les élèves ? Dans ce modèle, les élèves devront vivre chacune de leurs prochaines années avec des enseignants qui en seront à leur première expérience d’enseignement avec ces appareils. Bref, les enfants devront s’adapter au rythme des « petits pas » des enseignants pendant plusieurs années …  S’agit-il d’une décision prise dans l’intérêt de l’élève ? Est-ce que cet élément a été pris en compte lors de la planification d’un projet de déploiement ?

Pourrions-nous envisager de repenser les vacances d’été ? Est-il dans l’intérêt de l’élève de suspendre ses apprentissages scolaires pendant une si longue période ?  Serait-il envisageable de réduire ces vacances à 4 semaines l’été et de répartir les autres journées de façon à diviser l’année en «semestre» de 2 mois 1/2 entre coupés de 2 semaines de vacances ? Dans quelle mesure une meilleure répartition des «pauses scolaires» aurait un impact sur le travail scolaire et la motivation  ?

L’école par groupe d’âge est-elle encore pertinente ? Bien que l’entrée à la garderie se fasse de plus en plus tôt, le modèle des classes par groupe d’âge est resté encré dans le système éducatif. Ce modèle est-il le plus efficace et celui qui permet à l’élève d’évoluer à son rythme ? Alors que dans certains milieux il est normal de combiner 2 ou 3 niveaux d’enseignement, alors que certaines classes d’accueil ou de francisation regroupent des élèves de tranches d’âges variées, est-ce qu’il existe des raisons pédagogiques à regrouper les enfants de la façon dont on le fait encore maintenant . Serait-il envisageable de former des groupes par degré de compétences des élèves ? Dans un tel modèle, quel serait l’effet sur la motivation des enfants ?

La taille des écoles influence-t-elle l’apprentissage des enfants ? Les polyvalentes ont connu leurs heures de gloire, mais quelle est donc la taille idéale d’une école au primaire ou au secondaire ?  Est-ce qu’une petite école aurait un effet sur le sentiment d’appartenance des élèves ou simplement sur la qualité de l’encadrement ?

Je pourrais terminer en questionnant l’autonomie des écoles et la possibilité de disposer des budgets pour répondre directement aux défis de chaque milieu. Le regroupement par conseil scolaire ou par commission scolaire est-il le plus efficace en terme de services offerts aux enfants ? Serait-il possible d’offrir une structure permettant l’allocation des budgets directement aux écoles puis en leur offrant ensuite la possibilité d’accéder à différentes ressources partagées entre plusieurs institutions par un organisme central ?

Des contraintes ?

Dans tous les exemples cités, il est évident que des contraintes autres que pédagogiques peuvent venir teinter le fonctionnement du système éducatif. Les lois, les décisions ministérielles ainsi que les différentes conventions collectives viennent aussi ajouter des éléments que doivent respecter les institutions scolaires et qui, peut-être parfois, n’ont pas comme prémisse l’intérêt des enfants.

Pour conclure, je crois que l’École de demain doit se fonder sur de nouvelles bases, mais je me questionne à savoir si le système scolaire actuel, incluant l’ensemble des éléments qui le constitue, a la capacité refaire ses fondations en gardant sa structure actuelle.  À très court terme, ces changements risquent de bouleverser l’organisation scolaire.

Directement d’ISTE 2013, Nancy Brousseau m’a fait parvenir cette vidéo.  Voici une école qui choisit la personnalisation des apprentissages comme base de sa mission éducative. Au-delà des uniformes et à son accès gratuite et publique, est-il possible de penser que ce modèle se rapproche de ce qui attend l’école de demain ? Nos institutions pourraient-elles offrir ce genre d’approche à court terme dans la réalité du système actuel ?

L’école n’est pas une usine ou il suffit de modifier quelques éléments de la chaîne de production pour obtenir rapidement de nouveaux résultats … il s’agit parfois d’un véritable paquebot qui ne se manoeuvre pas aussi facilement qu’un voilier, mais qui surtout tire sa force des éléments humains qui le constituent et qui se doit, plus que jamais, de prioriser l’intérêt des enfants et leurs besoins qui ont évolué. C’est notre devoir de conduire nos enfants à bon port, autant pour les intervenants oeuvrant dans le système scolaire que pour ceux qui en déterminent le fonctionnement. Travaillons-nous dans l’intérêt des enfants ?

 

Sébastien Stasse

 

 

 

 

 

 

 

 

Twit snob et histoire de ciseaux …

Bientôt plus 2300 personnes seront abonnées à mon compte Twitter alors que de mon côté je ne tends l’oreille qu’à environ 350 personnes. Serais-je un Twit snob? Voici en quelques lignes ma vision de mon réseau sur Twitter.

Une histoire de ciseaux

La semaine passée, l’une des surveillantes à l’école est venue reconduire 3 élèves à mon bureau avec en main 3 paires de ciseaux. La récréation venait à peine de commencer. Tout de suite, la surveillante m’explique que ces élèves de 2e année ont été pris sur le fait de vouloir utiliser ces dangereux instruments pendant leur période de jeu à l’extérieur et qu’évidemment c’était inacceptable!

Je dois spécifier que l’évènement a eu lieu lors de la récréation du midi et qu’il faisait alors passablement froid dehors (-15 °C). Si froid que les « montagnes » (à hauteur d’enfant) de neige qui font la joie de nos élèves lors des récréations se sont transformées en montagne de neige très dure suite au redoux de la semaine précédente.

Ma première question va donc naturellement aux enfants, un garçon et deux filles que je n’ai pas l’habitude de recevoir à mon bureau pour des problèmes de discipline et à qui je demande de m’expliquer la présence des ciseaux. Les deux filles m’expliquent que c’était l’idée du garçon et qu’elles n’avaient que suivi son idée, et qu’elles ne voulaient pas être punies! Je me tourne donc vers le garçon qui m’explique, avec quelques sanglots, que lors de la récréation du matin il avait constaté que la neige était devenue très dure et qu’il avait pensé apporter un outil afin de pouvoir creuser dans la neige et ainsi continuer la construction d’un château.

J’ai donc félicité le garçon (à son grand étonnement, à celui des filles et de la surveillante)… je lui ai dit que je le trouvais qu’il avait fait preuve de beaucoup d’intelligence et qu’il avait usé d’ingéniosité pour trouver une stratégie afin de résoudre un problème qu’il avait. Je lui ai ensuite demandé à quels outils il avait songé pour mettre en œuvre sa stratégie… Bien entendu, il m’a répondu une pelle, un bâton, mais que tout ce à quoi il avait pensé n’était pas disponible dans sa classe le matin… sauf les ciseaux.

Je lui ai alors demandé ce qu’il en pensait maintenant… et nous nous sommes entendus, avec la surveillante, pour conclure que les ciseaux pouvaient faire l’affaire, mais que ça pouvait être dangereux et que c’était la raison pour laquelle il se trouvait maintenant à mon bureau.

Finalement, j’ai expliqué aux 3 enfants que la stratégie qu’ils avaient élaborée était excellente, mais que le moyen pour la mettre en œuvre ne convenait pas à la situation pour une question de sécurité. J’ai insisté pour qu’ils comprennent bien que malgré que ce moyen était sans doute le meilleur dans les circonstances, il n’était pas adapté au contexte de la cour de récréation.

  • Le problème : la neige trop dure pour être utilisée dans la construction d’une château
  • La stratégie : utiliser un outil pour creuser
  • L’outil : les ciseaux du coffre à crayons

Bref, tout est une question de stratégie, de moyen et de contexte.

 Et Twitter dans tout ça ?

Avant mon inscription sur Twitter le 8 avril 2009, je suivais l’actualité en éducation au travers de fil RSS de sites ou blogues à caractères pédagogiques auxquels je m’abonnais. Je souhaitais pouvoir ainsi suivre l’actualité en éducation, certains appellent cette action une « veille », au travers de différents acteurs dans le domaine sans avoir à me rendre sur chacun de leurs sites, mais simplement en consultant un aperçu des articles publiés.

  • Le problème : entretenir une veille en éducation
  • La stratégie : consulter des ressources sur le web
  • L’outil : les fils RSS ds sites colligés sur mon logiciel de courriel ou mon fureteur Web

L’un des problèmes de ce moyen, c’était la difficulté de consulter ma veille sur mon appareil mobile qui ne synchronisait pas, jadis, les fils RSS de mon ordinateur (nous sommes une année avant le lancement du iPad et aux balbutiements du Cloud computing). Il y avait aussi le problème de l’abondance des abonnements et la piètre efficacité de mon outil en terme d’efficacité pour la consultation.

Dès mon abonnement à Twitter, il était donc clair que cette plateforme serait consacrée surtout à des aspects professionnels de ma présence numérique sur le web et éventuellement à changer de moyen par rapport à ma stratégie visant à consulter des ressources en éducation sur le web

Pourquoi ajouter un autre média social de type personnel si d’autres me convenaient déjà très bien? J’avais déjà abandonné mon blogue personnel quelque temps après mon passage à Facebook en 2007. En effet, je redoublais l’information puisque j’y inscrivais essentiellement le même contenu : des photos et des cartes postales de mes péripéties. Par contre, j’avais tout de même continué à alimenter mon blogue professionnel, plus adapté au partage d’expériences et de réflexions en éducation que mon compte personnel Facebook. Ce blogue a ensuite été remplacé par un autre il y a maintenant 2 ans.

Twit snob … moi ?

Pourquoi cette mise en contexte? Tout simplement pour vous expliquer pourquoi je ne m’abonne pas systématiquement à tous ceux qui me suivent et pourquoi je considère que mon réseau Twitter est très efficace. Un twit snob, c’est ce qui décrit habituellement quelqu’un qui à plus d’abonnés que d’abonnement. Si la définition s’applique à mon profil d’utilisateur, je n’ai jamais eu l’intention de snober mes abonnés. Voici donc comment je gère mensuellement mes abonnées.

Chaque mois, je fais un ménage de mes abonnés en éliminant systématiquement ceux qui ne contribuent pas au réseau de façon régulière ou encore ceux qui y contribuent par des propos qui n’ont pas de lien avec l’éducation. Souvenez-vous de ma stratégie : entretenir une veille en éducation. Je souhaite donc pouvoir compter sur un moyen efficace pour y arriver et le fait de limiter ainsi le nombre d’abonnés m’assure une qualité de contenu impressionnante, me permettant à mon tour d’enrichir le réseau avec des contenus qui « émergent » d’acteurs actifs en éducation. Mais encore mieux, Twitter m’a permis d’interagir avec ces acteurs, de partager leurs idées et de faire connaître des ressources.

Je prends soin régulièrement de regarder le profil de chacun de mes nouveaux abonnés et vous remarquerez que chaque utilisateur à qui je m’abonne est associé à une liste.

Twitter est une rivière où il ne faut pas regretter l’eau qui a passé, mais plutôt contempler celle qui s’écoule.

Je ne remonte donc jamais au-delà d’une dizaine de messages dans l’historique puisque de toute façon j’ai toujours le sentiment d’avoir du contenu de qualité dans le moment présent par les messages de mes abonnées. Bref, ma veille, c’est eux qui la font!

Tout comme les enfants, j’ai donc trouvé le moyen le plus efficace (pour le moment) afin de mettre en œuvre ma stratégie.

Merci à ceux à qui je suis abonné et merci de la confiance de ceux qui me suivent !

Sébastien Stasse